Source : Le Devoir
Voici un résumé de l'article du Devoir :
À quelques jours de la rentrée des classes pour les élèves québécois, les organismes en prévention du décrochage scolaire s'inquiètent de la tenue ou non de leurs partenariats dans les écoles de la province. Une incertitude qui risque de menacer des emplois, mais également le soutien à des milliers de jeunes.
En cause, les restrictions budgétaires annoncées en juin dernier par le ministre de l'Éducation Bernard Drainville. Avec un réinvestissement partiel de 425 millions sur les 510 coupés, les centres de services scolaires (CSS) déterminent actuellement quels services directs aux élèves pourront être reconduits. Et certains CSS tardent à confirmer le renouvellement des ententes avec des organismes spécialisés dans la lutte au décrochage scolaire.
Cette situation inédite crée une grande incertitude et une instabilité pour les organismes, que ce soit pour les emplois ou pour les services aux élèves dans le besoin. Pour le dirigeant d'un organisme qui a préféré garder l'anonymat, c'est inouï. « Je n'ai jamais vu ça, des ententes de financement qui ne sont pas encore signées à l'heure actuelle. Normalement, toutes nos ententes sont signées au mois d'avril ».
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